Un nouveau jour reçu de Toi Seigneur un jour remplie de joie et d’allégresse. C’est en ces mots d’action de grâces que nous débutâmes cette journée comme tous les autres par la prière communautaire qui d’ailleurs reste et demeure le point de ressource de tout chrétien j’ai nommé la sainte Messe laquelle fut célébrée à 7h30. De la nutrition spirituelle nous sommes immédiatement passés à la nutrition corporelle à savoir le petit déjeuner qui s’est pris dans une ambiance de fraternité. A la fin de ce ressourcement les indications de la journée seront données. Suivra autour de 9h30 une rencontre entre coopérants et aspirants en vue de préparer les activités du camp de vacances à l’orphelinat sainte Thérèse de l’enfant Jésus.C’est dans cette mouvance qu’on pouvait remarquer de part et d’autres des coins et recoins de la maison des moniteurs qui s’attelaient à la fabrication des objets à l’instar des chapelets des bracelets, des sandales des chambalats et autres tout cela sous la coordination d’Eduard et d’Eric. En dépit de cette ambiance ô combien magnifique, conscient que toute œuvre humaine n’est pas parfaite, il s’est par la suite posé un problème de manque de quelques matériels d’où la nécessité pour certains d’entre nous de prendre la route du marché autour de 11h30 pour s’en approvisionner. C’est sur cette articulation que notre matinée doit s’achever. Toutefois que pouvons-nous dire de la seconde partie de la journée ?
Il est 13h quand retentit la cloche pour nous appeler au réfectoire afin de refaire nos force autour d’un repas copieux que nous a apprêté maman Marie qui par ailleurs est notre ménagère. Ledit repas est composé des entrées et comme plat de résistance nous avons les pommes et du plantain mur accompagnés d’un rôti de porc et comme désert nous avons de la banane mur. Étant donné que cette journée est une journée plus que spéciale c’est au pas de course que nous allons nous apprêter pour nous rentre à l’hôtel AZUR pour la présentation officielle de ce camp de travail. Cette présentation qui devrait commencer à 16h débutera avec un retard de plus d’une heure. Notons par la suite que nous aurons un panel très spécial pour nous édifier sur la thématique du tourisme solidaire. Et d’entrée de jeu c’est le père Emilio qui prendra le micro pour nous édifier sur le but de Manyanet solidario.
Suivra l’intervention du père supérieur en lieu et place du père Joseph Maria qui édifiera l’assistance sur le « pourquoi Manyanet » ainsi que sur l’histoire de la congrégation.
Ce après quoi interviendra M. Jules responsable de ITA qui dans un style ô combien profond moulera les convives sur l’importance du tourisme solidaire et il faudrait signaler au passage la richesse incommensurable de cette allocution. Poursuivant la prise de parole par les panélistes, le tour reviendra au docteur Obama par ailleurs chef de département de tourisme à l’ESSET d’Ebolowa qui nous parlera non seulement du tourisme solidaire mais aussi l’importance de la formation dans le tourisme. Il finira en tant que bon dialecticien en invitant à regarder le tourisme solidaire avec des épincèles ou avec les yeux du philosophe et il s’est appuyé sur le fait qu’il fallait au préalable regarder la moralité des touristes. A la suite de ces discours édifiant il nous a semblé judicieux de revenir sur terre en étant un peu plus concret c’est dans cette logique que la parole fut adressée à la sœur responsable de l’orphelinat sainte Thérèse d’Obili en la personne de Sœur Marie Louise qui nous présentera ce centre d’orphelinat où Manyanet Solidario avec les coopérants devraient poser les premières actions au Cameroun et ce pendant deux bonnes semaines. Suivra Eduard responsable des coopérants qui prendra la parole pour parler de son expérience de travail dans les camps de travail et finira par présenter les autres sept coopérants qui signalons le est la première fois que ceux-ci foulent les terres du Cameroun et de l’Afrique.
De cette nourriture intellectuelle nous passâmes par la suite au restaurant de l’hôtel où nous découvrîmes les mets espagnols tel que la tortilla que nous dégustâmes avec joie en même temps que nous échangeons sur divers sujets qui nous passaient dans la tête.
Il sera environ 21h quand nous quittâmes le parking de l’hôtel AZUR pour la maison.
Conscient du fait que le corps de l’homme n’est pas une machine et qu’il nécessite un repos c’est donc dans cette dynamique et dans cette logique que meurtrie de fatigue chacun rejoignit son lit autour de 22h30 pour se reposer tout en confiant la nuit au Dieu tout puissant de qui dépend tout notre être.C’est ainsi que s’acheva le quatrième jour des coopérants espagnols en terre camerounaise
EricTchuente (Postulant S.F.)
